Une action non violente dans les rues de Grenoble pour dénoncer le “blablabla” de nos dirigeant.e.s politiques lors de la COP26

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Une action non violente dans les rues de Grenoble pour dénoncer le “blablabla” de nos dirigeant.e.s politiques lors de la COP26

Après deux semaines de négociations à Glasgow, les dirigeants présents à la 26e COP n’ont, encore une fois, pas été à la hauteur des enjeux climatiques auxquels nous sommes tous confrontés. Les scientifiques ont rappelé dans leur 6e rapport publié ce mois d’Août que la baisse des émissions de CO2 est une condition nécessaire pour respecter le 2°C de réchauffement climatique inscrits dans les accords de Paris, et que ce seul et unique moyen ne dépend que de l’activité humaine. Cependant, les décisions prises lors de ce grand rassemblement annuel ne sont pas suffisantes pour atteindre l’objectif, ni réalistes:

> Comment atteindre la neutralité carbone sans sortir des énergies fossiles ?

> Comment réduire nos émissions sans changer ce modèle économique basé sur la croissance?

> Comment résoudre l’injustice climatique sans le soutien financier des pays riches directement responsables de la crise climatique liée à l’exploitation des ressources de notre planète? Comment expliquer que, encore une fois, l’enveloppe annuelles des 100 milliards de dollars due aux  pays du Sud par les pays les pays riches ne soit pas complète alors que ce sont ces pays qui subissent le plus les conséquences du dérèglement climatique causé par les pays riches ?

Les belles paroles de greenwashing ne suffisent pas ! Selon l’ONU ces dispositions nous amènent à un réchauffement de 2.7° en 2100 par rapport à l’ère pré-industielle.

La France, représentée par Emmanuel Macron et vue à l’international comme un des pays leader en matière de transition écologique et sociale, s’inscrit parfaitement dans ce contexte en donneur de leçon à la communauté internationale et porteur de très beaux discours. Par contre si on s’intéresse aux faits le constat est affligeant :

  1. Reniement de ses engagements vis à vis de la convention citoyenne pour le climat et en conséquence une loi climat qui enterre ou amoindrit la grande majorité des mesures élaborées
  2. Mesures de relance suite à l’épidémie de COVID qui n’orientent pas les investissements vers les secteurs vertueux
  3. Condamnation par la justice pour le manque d’action pour lutter contre le réchauffement
  4. Revue à la baisse des objectifs fixés par la Stratégie National Bas Carbone

C’est pourquoi, Aternatiba/ANVCOP21- Grenoble s’est mobilisé ce samedi 13 Novembre, date de clôture de la COP26 pour dénoncer ce « Blablabla » et l’omniprésence des lobbys qui influencent les décisions politiques au profit de leurs intérêts économiques.

Nous étions une trentaine à rejouer la COP26 sur différentes places du centre-ville: Place aux Herbes, Place St André et Place Grenette. Ont déambulé dans la rue, 3 scientifiques du GIEC, du « Fossil of the Day »* Emmanuel Macron et ses homologues, (Poutine, Angela Merkel, Boris Johnson, Joe Biden, Ursula Van der Leyen, Jair Bolsonaro, Charles Michel) et leurs copains tout puissants les lobbys, tous en quête d’un accord commun ambitieux pour répondre aux enjeux. Vous connaissez la fin: les lobbys ont acheté les politicien.e.s qui ont remballé les propositions des scientifiques.

En attendant une petite vidéo, nous vous invitons à écouter notre porte-paroles interviewé par France Bleu Isère lors de l’action et diffusé au journal de 9h le dimanche 14 Novembre 2021 (journaux de 9h et 12h)

 

Pour plus d’informations sur les résultats de la COP26, nous vous invitons à lire les articles de RéseauActionCimat, collectif  dont fait partie le mouvement Alternatiba.

 

 


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