Category Archives: Actions Non Violentes

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Schneider Electric, champion du développement durable ou complice de violation des droits humain, d’écocide et des criminels climatiques?

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Schneider Electric, c’est une entreprise multinationale française, inclue au CAC40, spécialisée dans la fourniture de systèmes électriques et automatiques. Depuis des années, Schneider affiche des positions volontaristes sur les questions de transition énergétique, de développements durables et de responsabilité sociale et environnementale. Les dirigeants de Schneider se rendent régulièrement aux COP, l’entreprise était affichée comme partenaire de « Grenoble Capitale verte Européenne 2022 » et elle pousse régulièrement ses employés à se former sur les questions de développement durable. On peut d’ailleurs lire sur son site « Le développement durable est au cœur de nos objectifs, de notre culture et de nos activités car nous accélérons notre contribution vers un monde durable et inclusif ». Voilà de quoi se réjouir quand on se préoccupe de notre avenir et de la situation environnementale. Sauf qu’il y a un « Mais ».

Schneider Electric est aussi très impliquée dans l’industrie pétrolière et gazière. Et c’est Schneider Electric qui conçoit et fabrique, notamment dans le bassin grenoblois, l’infrastructure électrique du pipeline EACOP de TotalEnergies. Plus précisément, Schneider fournit « des équipements pour la supervision et la sécurité de l’installation, ainsi que son infrastructure électrique»[1]. Or, EACOP est un projet dénoncé par des ONG du monde entier pour les violations massives des droits humains qu’il engendre, son risque environnemental très élevé et les émissions de CO2 qu’il engendrera.

Pour se justifier de participer à EACOP, Schneider Electric nie les violences générées par EACOP et prétend que sa participation au projet permet d’en améliorer significativement l’empreinte carbone. Nous commençons par expliquer ci-dessous en quoi EACOP est un projet à la fois néocolonial, écocide et climaticide. Puis nous répondons aux arguments de Schneider pour expliquer pourquoi ils sont immoraux et infondés.

EACOP, un projet néocolonial, écocide et climaticide

EACOP (East African Crude Oil Pipeline), c’est un projet de pipeline porté par l’entreprise française TotalEnergies. Long de 1440 km, il traverserait l’Ouganda et la Tanzanie, ce qui en ferait l’oléoduc chauffé le plus long au monde. Il est couplé à deux projets de champs d’exploitation pétrolière, Tilenga (exploité par TotalEnergies) et Kingfisher (exploité par CNOOC, China National Offshore Oil Corporation). Le pipeline permettrait d’acheminer le pétrole produit jusqu’à l’océan Indien pour l’exporter sur d’autres continents.

Tracé du pipeline EACOP [2]

Ce projet est extrêmement décrié par les défenseurs des droits humains et de l’environnement. Une coalition d’ONG internationales et ougandaises, nommée STOP EACOP[3] s’est formée pour mettre fin au projet et dédommager les populations des préjudices subis. Grâce à la campagne Stop EACOP, 25 banques et 23 assureurs internationaux se sont déjà engagés à ne pas financer ou assurer le projet EACOP. Nous détaillons ci-dessous les raisons de l’opposition au projet.

Violations des droits humains, violences systémiques pour l’accaparement des terres

D’une part, avant même le début de sa construction, EACOP donne lieu à des violations massives et systémiques des droits humains en Ouganda et Tanzanie. Les personnes impactées par le projet, c’est-à-dire les familles possédant des terres ou des habitations sur le trajet du pipeline et les champs de pétrole, essentiellement des paysans, ont été privées de pouvoir exploiter leurs terres ou d’entretenir leurs maison depuis plusieurs années en prévision du chantier. Cela les plonge dans une situation financière très difficile, amenant à des restrictions alimentaires, une incapacité à payer des soins médicaux et la déscolarisation des enfants. Sous la pression internationale, les dédommagements promis pour les expropriations ont commencés à être versés, mais ils sont très insuffisants et ne permettent pas aux personnes impactées de racheter des terres équivalentes. Le nombre de personnes impactées atteint le chiffre faramineux de 118 000 personnes. [2][4] [5]

Paysan ougandais affecté par le projet avec ses enfants[2]

Les signatures des formulaires d’acquisition des terres ont été obtenues par la menace ou sur la base de promesses fallacieuses. Les personnes qui refusent de signer ces documents subissent du harcèlement, des emprisonnements et des menaces pouvant aller jusqu’à des menaces de mort pour elles et pour leur famille. Plus de 50 associations Ougandaises qui se mobilisaient contre EACOP et pour les droits des personnes impactées ont été fermées.


Arrestation de manifestants contre le projet EACOP en Ouganda[6]

Risques sur l’environnement[2]

Le projet Tilenga à lui seul compte 400 puits de pétrole, dont 150 dans la réserve naturelle iconique Murchison falls. En plus de Tilenga et Kingfisher, de nombreuses zones du bassin du lac Albert sont en cours de prospection pour ouvrir d’autres champs d’extraction.

Zones de forage (en rouge) et zones de prospection (en jaune) autour du lac Albert[2]
Girafes dans le parc Murchison Falls

Le pipeline traverse plusieurs zones protégées et de nombreux cours d’eaux alimentant le lac Victoria, dont dépendent 40 millions de personnes pour vivre. Tous les pipelines connaissent régulièrement des fuites qu’il faut surveiller. Le fait que le bassin du Lac Victoria ait une forte activité sismique aggrave fortement ce risque.

Enfin, la zone où se situe le terminal d’exportation sur la côte de l’océan Indien est, elle aussi, écologiquement sensible (mangroves) et soumise à des risques de typhons et de tsunamis.

Les mesures de sécurité du projet sont insuffisantes au vue des risques sur ces zones (absence de plan de gestion en cas d’accident, nombre de vannes de coupures du pipeline insuffisantes…). La probabilité d’un désastre environnemental à venir est donc élevée.

Par ailleurs, les travaux et l’exploitation d’EACOP et des champs de forage associés consommera des quantités importantes d’eau, alors que la région souffre déjà de périodes de sécheresse, accentuées par le changement climatique.

Emissions de CO2

EACOP ouvrira un nouveau bassin d’exploitation pétrolière. Le potentiel d’émissions des champs Tilenga et Kingfisher est estimée à 380 millions de tonnes de CO2. Mais de nombreuses autres zones sont ouvertes à la prospection dans le bassin du lac Albert. Les émissions sur la durée de vie seront donc vraisemblablement encore plus importantes quand de nouveaux champs d’exploitation seront ouverts.

Le développement de nouvelles infrastructures pétrolières est en contradiction totale avec les recommandations du GIEC et de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie). En effet, la combustion des énergies fossiles exploitables grâce aux infrastructures déjà existantes suffirait à nous faire dépasser les 1,5 °C de réchauffement climatique [7]. Les projets non encore construits mais déjà validés en 2021 nous emmèneraient vers un réchauffement de 2 °C et au-delà, ce qui nous amènerait à franchir plusieurs points de bascule climatiques [8] et aggraverait la dynamique d’effondrement biologique dans laquelle nous sommes déjà rentrés [9] [10].

Potentiels d’émission de CO2 des mines de charbon et forages de pétrole et gaz déjà existants ou programmés en 2021 (à gauche) et budget carbone restant pour ne pas dépasser 1,5°C (en gris) et 2°C (en rouge) de réchauffement global par rapport à l’ère pré-industrielle (à droite). [7]

Toute nouvelle exploitation pétrolière ou gazière est donc vouée à devenir un actif échoué si nous respectons les accords de Paris. L’investissement dans ces infrastructures repose donc sur le pari que nous ne respecterons pas ces engagements et que nous laisserons le dérèglement climatique dériver vers une situation catastrophique.

Les arguments de Schneider Electric pour se dédouaner sont absurdes et indignes

Pour se justifier de participer au projet EACOP, la direction de Schneider Electric utilise différents arguments qu’il est important de comprendre pour en saisir l’absurdité et l’indignité morale. Ces arguments ont notamment été exprimés par Jean-Pascal Tricoire, PDG du groupe jusqu’à l’Assemblée Générale Schneider Electric de mai 2023[11], où il a été interpellé sur EACOP.

Négation des violations de droits humains

De très nombreux rapports d’ONG [2] [4] [5] et documentaires ou articles de presse font état des violences et menaces qui visent l’accaparement des terres tout au long du tracé du pipeline. Les enquêtes sur place sont difficiles et risquées puisque l’Ouganda et la Tanzanie sont des régimes autoritaires. Un groupe de parlementaires européens a également été missionné pour enquêter sur place. Leurs conclusions ont été similaires, ce qui a entraîné le vote au parlement européen d’une résolution condamnant le projet EACOP[12]. Pourtant face à cette accumulation de preuves, la stratégie de Schneider Electric est … le déni.

Lors de l’Assemblée Générale, J.P. Tricoire déclare « Par une partie extérieure, on a eu confirmation que les éléments que vous venez de mentionner [Les violations des droits humains, N.D.L.R.] ne correspondent pas à ceux que nous vérifions sur le terrain ». Il fait ici référence au fait que Schneider a missionné Accuracy, un cabinet de conseil financier, pour, selon eux, vérifier de façon indépendante la situation sur place. Vraisemblablement, le fait que Accuracy n’ait pas observé d’exactions semble une excuse suffisante aux dirigeants de Schneider Electric pour nier le travail des ONG, des journalistes et du parlement européen et ainsi se laver les mains de toute responsabilité. On notera que le rapport d’Accuracy n’est pas public.

Nous trouvons cette attitude des dirigeants de Schneider Electric particulièrement choquante dans la mesure où elle nie les risques auxquelles s’exposent, parfois au péril de leur vie, les personnes qui tentent en Ouganda et en Tanzanie, de faire respecter leurs droits, ceux de leurs familles et de leurs communautés.

L’implication de Schneider Electric permettrait de réduire l’empreinte carbone du projet ?

Le grand argument de Schneider Electric pour justifier leur participation au projet c’est que, toujours selon J.P. Tricoire « Sur le projet EACOP, les solutions de Schneider Electric permettent d’économiser 30 % de carbone ». Mais attention, ces 30% de réduction ne portent que sur l’infrastructure du pipeline et son usage. Ils ne prennent pas en compte les émissions de raffinage du pétrole, de son exportation et bien sûr du pétrole lui-même quand il sera brûlé comme carburant. Au final, ces 30% de réduction ne portent que sur 2% des émissions totales du projet sur sa durée de vie. En pratique, « grâce » à Schneider, l’énergie nécessaire au pompage et au chauffage du pipeline sera fournie par des panneaux solaires. Mais Schneider refuse de reconnaître le problème fondamental que constitue l’ouverture de nouveaux bassins d’exploitation, alors que l’Agence Internationale de l’Energie a déclaré en 2021 que « Aucun champ gazier et pétrolier nouveau n’est nécessaire au-delà de ceux déjà approuvés. » [13]

Futures émissions du projet EACOP, associé aux champs Tilenga et Kingfisher. La réduction de 30% des émissions, revendiquée par Schneider pour justifier son implication, ne s’applique qu’à celles induites par la construction et l’utilisation du pipeline (part orange) [2].

De manière générale, la communication de Schneider est parfaitement en phase avec la rhétorique toxique que développe Total pour justifier de continuer à investir toujours plus dans les énergies fossiles. Parler de « décarboner les énergies fossiles » [14], associer des énergies renouvelables à la production massive d’hydrocarbure[15] ou renvoyer toute la responsabilité du problème à « la demande », c’est à dire aux consommateurs, permettent de déresponsabiliser les grandes firmes dans leurs choix d’investissements irresponsables. Cela permet d’esquiver la question de la réduction contrôlée et volontaire des volumes d’hydrocarbures produits et consommés.

TotalEnergies, une entreprise vertueuse ?

Jean-Pascal Tricoire déclare que TotalEnergies est une entreprise qui a « une réputation, une éthique et qui est contrôlée » semblant sous-entendre que cette entreprise est digne de confiance. Rappelons donc quelques faits :

Françafrique[16]

TotalEnergies et les entreprises qui l’ont constituée (Elf Aquitaine et la Compagnie Française des Pétroles) sont intrinsèquement liées au néocolonialisme français, ce qu’on appelle la Françafrique. L’histoire de ces entreprises est une longue succession de crimes : soutien et financement de régimes autoritaires, corruption, déstabilisation économique et politique allant jusqu’à des coups d’Etat et des guerres civiles, pollutions massives… La puissance actuelle de TotalEnergies s’est souvent construite dans des bains de sang. Les violences systémiques observées aujourd’hui pour le projet EACOP ne sont donc pas un incident de parcours mais s’inscrivent parfaitement dans la logique de l’entreprise, qui vise à s’accaparer des richesses pétrolières au moindre coût.

Réchauffement climatique

Les dirigeants de TotalEnergies étaient au courant des conséquences climatiques des énergies fossiles depuis 1971. Non seulement ils n’ont pas communiqué publiquement ces informations mais ils ont participé depuis les années 90 à instiller le doute sur les constats scientifiques dressés par le GIEC et se sont opposés aux législations qui visaient à limiter l’usage des énergies fossiles. TotalEnergies a donc participé à nous faire perdre 50 ans dans la lutte contre le réchauffement climatique[17].

Le climato-scepticisme basique devenant de plus en plus difficile à assumer, TotalEnergies se présente désormais comme un champion des énergies renouvelables et promet qu’il aligne son projet avec l’accord de Paris. Rien n’est pourtant plus faux. Bien que Total investisse effectivement dans les renouvelables, elle continue d’investir bien plus massivement dans les énergies fossiles[14] [15].

Depuis la déclaration de l’agence Internationale de l’énergie en 2021 selon laquelle aucun champ gazier et pétrolier nouveau n’est nécessaire, Total s’est engagée dans pas moins de 30 nouveaux projets pétro-gaziers [15].

Revendications

Nous demandons à l’entreprise Schneider Electric

  • De reconnaitre les violations des droits humains liées au projet EACOP
  • De reconnaître l’impact environnemental et climatique du projet EACOP.
  • De se retirer du projet EACOP
  • De ne plus coopérer à de nouvelles infrastructures pétrolières et gazières, seule position compatible avec les objectifs de l’accord de Paris.

Pour aller plus loin :

Rapport des amis de la Terre et de Survie, « EACOP, la voix du désastre » https://www.amisdelaterre.org/eacop-voie-desastre-enquete-inedite-projet-total-tanzanie/

Reportage Cash Investigation « Superprofits : les multinationales s’habillent en vert » https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/4498144-superprofits-les-multinationales-s-habillent-en-vert.html

Site de la campagne internationale #STOPEACOP https://www.stopeacop.net/

Site de la campagne nationale #STOPTOTAL https://stoptotal.fr/

Sources

[1] https://www.se.com/ww/fr/assets/342/document/411149/plan-de-vigilance-2022-schneider-electric.pdf

[2] https://www.amisdelaterre.org/eacop-voie-desastre-enquete-inedite-projet-total-tanzanie/

[3] https://www.stopeacop.net/

[4] https://policy-practice.oxfam.org/resources/empty-promises-down-the-line-a-human-rights-impact-assessment-of-the-east-afric-621045/

[5] https://www.hrw.org/report/2023/07/10/our-trust-broken/loss-land-and-livelihoods-oil-development-uganda

[6] https://twitter.com/bobbarigye1/status/1679136723471572998

[7] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0301421522001756

[8] https://fr.wikipedia.org/wiki/Points_de_basculement_dans_le_syst%C3%A8me_climatique

[9] https://www.linfodurable.fr/environnement/rechauffement-2-degres-quelles-consequences-28900

[10] https://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_de_l%27Holoc%C3%A8ne

[11] Assemblée Générale 2023 de Schneider Electric. Interpellation de J.P. Tricoire sur EACOP à 2h19 https://www.se.com/ww/fr/about-us/investor-relations/individual-shareholders/annual-general-meeting.jsp

[12] https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/european-parliament-adopts-a-resolution-condemning-totals-eacop-project/

[13] https://www.agenceecofin.com/hydrocarbures/1805-88326-l-aie-preconise-l-arret-immediat-de-toute-activite-d-exploitation-d-energies-fossiles-pour-preserver-le-climat

[14] https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/total-la-strategie-du-chaos-climatique/

[15] https://bloomassociation.org/wp-content/uploads/2023/05/le-joker-enr.pdf

[16] DENEAULT, Alain. De quoi Total est-elle la somme. Paris/Montréal: Rue de l’Echiquier/Lux Ecosociété, 2017.

[17] https://www.mediapart.fr/journal/international/201021/dereglement-climatique-total-savait-des-1971


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Une action non violente dans les rues de Grenoble pour dénoncer le “blablabla” de nos dirigeant.e.s politiques lors de la COP26

Après deux semaines de négociations à Glasgow, les dirigeants présents à la 26e COP n’ont, encore une fois, pas été à la hauteur des enjeux climatiques auxquels nous sommes tous confrontés. Les scientifiques ont rappelé dans leur 6e rapport publié ce mois d’Août que la baisse des émissions de CO2 est une condition nécessaire pour respecter le 2°C de réchauffement climatique inscrits dans les accords de Paris, et que ce seul et unique moyen ne dépend que de l’activité humaine. Cependant, les décisions prises lors de ce grand rassemblement annuel ne sont pas suffisantes pour atteindre l’objectif, ni réalistes:

> Comment atteindre la neutralité carbone sans sortir des énergies fossiles ?

> Comment réduire nos émissions sans changer ce modèle économique basé sur la croissance?

> Comment résoudre l’injustice climatique sans le soutien financier des pays riches directement responsables de la crise climatique liée à l’exploitation des ressources de notre planète? Comment expliquer que, encore une fois, l’enveloppe annuelles des 100 milliards de dollars due aux  pays du Sud par les pays les pays riches ne soit pas complète alors que ce sont ces pays qui subissent le plus les conséquences du dérèglement climatique causé par les pays riches ?

Les belles paroles de greenwashing ne suffisent pas ! Selon l’ONU ces dispositions nous amènent à un réchauffement de 2.7° en 2100 par rapport à l’ère pré-industielle.

La France, représentée par Emmanuel Macron et vue à l’international comme un des pays leader en matière de transition écologique et sociale, s’inscrit parfaitement dans ce contexte en donneur de leçon à la communauté internationale et porteur de très beaux discours. Par contre si on s’intéresse aux faits le constat est affligeant :

  1. Reniement de ses engagements vis à vis de la convention citoyenne pour le climat et en conséquence une loi climat qui enterre ou amoindrit la grande majorité des mesures élaborées
  2. Mesures de relance suite à l’épidémie de COVID qui n’orientent pas les investissements vers les secteurs vertueux
  3. Condamnation par la justice pour le manque d’action pour lutter contre le réchauffement
  4. Revue à la baisse des objectifs fixés par la Stratégie National Bas Carbone

C’est pourquoi, Aternatiba/ANVCOP21- Grenoble s’est mobilisé ce samedi 13 Novembre, date de clôture de la COP26 pour dénoncer ce « Blablabla » et l’omniprésence des lobbys qui influencent les décisions politiques au profit de leurs intérêts économiques.

Nous étions une trentaine à rejouer la COP26 sur différentes places du centre-ville: Place aux Herbes, Place St André et Place Grenette. Ont déambulé dans la rue, 3 scientifiques du GIEC, du « Fossil of the Day »* Emmanuel Macron et ses homologues, (Poutine, Angela Merkel, Boris Johnson, Joe Biden, Ursula Van der Leyen, Jair Bolsonaro, Charles Michel) et leurs copains tout puissants les lobbys, tous en quête d’un accord commun ambitieux pour répondre aux enjeux. Vous connaissez la fin: les lobbys ont acheté les politicien.e.s qui ont remballé les propositions des scientifiques.

En attendant une petite vidéo, nous vous invitons à écouter notre porte-paroles interviewé par France Bleu Isère lors de l’action et diffusé au journal de 9h le dimanche 14 Novembre 2021 (journaux de 9h et 12h)

 

Pour plus d’informations sur les résultats de la COP26, nous vous invitons à lire les articles de RéseauActionCimat, collectif  dont fait partie le mouvement Alternatiba.

 

 


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Camp Climat Grenoble 2021

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⛺ CAMP CLIMAT GRENOBLE 2021,

Inscriptions lancées⛺

48h pour rêver et refaire le monde !

Grâce aux équipes d’Alternatiba/Anv Cop21, un beau Camp Climat est en préparation à Saint Maurice en Trièves du 3 ou 5 septembre 2021 ! Où ? C’est Le Moulin de Recours qui nous accueille cette année : inscris toi par ici !

Le Camp Climat organisé par Alternatiba/ANV-COP21 Grenoble permettra à chacun.e.s de se former et de vivre un week-end en accord avec un monde plus juste, écologique, social et solidaire ! En effet, toute une série de formations en écologie politique, éco-féminisme, communication et action non-violentes sont proposées.

Le programme détaillé pour les adultes et les enfants ainsi que les détails logistiques seront bientôt disponibles. En attendant, il faut s’inscrire très vite, car les places sont limitées !

Tu trouveras de nombreuses informations dans cette FAQ.

Inscriptions

Rien de plus facile pour s’inscrire. C’est ici ! Le prix ? Le lien d’inscription propose quelques propositions de tarif indicatif, mais il y a ni plancher ni plafond : à chacun de contribuer comme il l’entend.

Toute l’équipe organisatrice d’Alternatiba/ANV Cop21 travaille sur les questions de transport, de nourriture, d’animation festive, etc., pour faire de ce moment un temps intéressant et convivial !

Sur les réseaux sociaux

Suivez nous et relayez nous sur les réseaux sociaux, tu peux nous retrouver sur Twitter, Facebook, Instagram,

Si vous avez des questions, souhaitez nous aider à  l’organisation du camp (on recherche encore du monde !) , n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : campclimat@alternatiba-grenoble.org.

Au plaisir de vous retrouver au Camp Climat de Grenoble 2021 à Saint Maurice en Trièves et… n’oubliez pas de vous inscrire !

Plus d’infos sur 👉 https://campclimat.eu/

 


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Clap de fin du Camp Climat Grenoble 2020

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Le Camp Climat Grenoble a eu lieu du samedi 26 au dimanche 27 septembre aux Jardins de Malissoles à Varces !

Alternatiba/ANV-COP21 Grenoble a concocté un weekend haut en couleurs, avec au programme formations, débats, réflexions et rencontres, le tout dans une ambiance conviviale et festive ! 📢

Malgré la pluie et le COVID, ce camp fut une grande réussite ! 168 participant·e·s, 70 heures d’ateliers, 345 kg de nourriture locale, 4 mois de préparation !

Nous avons réussi le pari de proposer un temps de formations et de rencontres permettant de faire grandir le mouvement face au défi climatique et social.

Ne pas s’arrêter là et poursuivre la bataille climatique !

Ce week-end a permis à de nombreuses personnes de monter en compétences et de se ressourcer. Peut-être que certaines y ont trouvé un nouvel élan pour faire grandir la justice climatique et sociale…

Ensemble, gravissons des montagnes et faisons grandir le mouvement climat !

Aujourd’hui, nous t’invitons à rester en lien avec Alternatiba Grenoble, et pourquoi pas à t’investir dans les nombreux projets que nous portons :

Tu souhaites t’investir pour la justice climatique et sociale avec Alternatiba Grenoble ? Tu souhaites simplement rester en lien et participer ponctuellement aux actions du groupe ? Donne-nous de tes nouvelles, nous serions heureux·ses de te rencontrer, de t’accueillir et de t’accompagner !

Sens-toi libre de remplir ce formulaire :

Clique pour le remplir !

👉 Plus d’infos sur Alternatiba / ANV-COP21 dans le livret d’accueil.

 

Retour en images sur le week-end 👇

Crédit : Stephan Poulle

Reportage dessiné du point de vue de Maja Camp Climat Grenoble

Crédit : Marine Jambeau

Photos du week-end d’Adrien Camp Climat Grenoble

Crédit : Adrien Tanghe

Facilitation graphique d’Annaëlle Camp Climat Grenoble

Crédit : Annaëlle Guellec

Évaluation du camp de Grenoble 👇

70 personnes ont rempli le formulaire d’évaluation du Camp Climat Grenoble. Si c’est ton cas, merci beaucoup !

Nous avons eu de très bons retours ! Nous sommes très heureu·x·ses que ce camp aie répondu à vos attentes.

Par curiosité, les points positifs qui revenaient le plus sont la qualité de l’organisation et de la logistique, les ateliers de formations et l’ambiance sur le week-end. Les plus gros points négatifs sont évidemment la météo, le masque et les interactions limitées.

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On parle de nous dans la presse 👇

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A bientôt, pour le climat !

C’était véritable un plaisir d’organiser cet événement et nous espérons qu’il a pu t’apporter ce que tu souhaitais.

👉 Pense à bien remplir ce formulaire si tu souhaites rester en lien avec Alternatiba Grenoble !

 

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* Un Camp Climat késako ?

L’objectif d’un Camp Climat est de permettre à toute personne intéressée par les grands enjeux de notre société actuelle (notamment sociaux et climatiques), d’en apprendre davantage sur ces questions en participant à diverses formations données par des acteur-ice-s locaux-ales. Les thématiques abordées sont variées et vont de la communication, à la logistique en passant par la stratégie, le féminisme, ou encore les actions non violentes.

🌍 Ainsi, ce camp climat organisé par Alternatiba/ANV-COP21 Grenoble permettra à chaque personne de la cuvette grenobloise simplement intéressée de se former et de vivre un week-end en accord avec un monde plus juste, écologique, social et solidaire !


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3 portraits présidentiels réquisitionnés

🔴 Aujourd’hui, 9 militant.e.s d’Alternatiba/ANV-COP21 Grenoble ont réquisitionné3️⃣ portraits présidentiels pour alerter sur l’inaction climatique et sociale du gouvernement face à l’urgence. Cela fait un total de 144 portraits décrochés par Anv-cop21 depuis le mois de novembre 2019 !!

Devant la mer de glace, E. Macron se lamente devant l’inaction politique, alors qu’il en est le digne héritier depuis presque 3 années. Il continue à encourager l’urbanisation des sols, l’utilisation des pesticides, à soutenir les grands projets routiers et aéroportuaires tout en suivant une politique du toujours plus : toujours + de croissance, tjrs + de consommation, toujours + de mondialisation, toujours + de traités de libre échange, toujours + de nouvelles technologies, d’antennes 5G. 💥

Les militant.e.s ANV-COP21 Grenoble démasque ce double discours présidentiel en laissant un mur vide sur dans les mairies de Coublevie, de Charencieu, de Montferrat.

⚡️ A compter d’aujourd’hui, jeudi 5 mars, la France a une dette climatique. Une étude du cabinet de conseil Carbone 4 évalue les émissions françaises à quelque 450 millions de tonnes équivalent CO2 pour 2020, alors que le pays s’est fixé un plafond annuel de 80 millions d’ici à 2050.

A quand les décisions ambitieuses pour faire face à l’urgence climatique et sociale ? Ce n’est que du BLABLA, qui causent de nombreux dégâts !

Rendez-vous le 13 mars, devant l’Elysée, pour faire le véritable bilan de la politique climatique et sociale du gouvernement en présence des portraits réquisitionnés

Décrochons Macron


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Hiver Climatique

Marche pour le Climat Grenoble

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Samedi 1 février 2020 – Place Victor Hugo, Grenoble à 13h30

Cet hiver, la Convention Citoyenne pour le Climat finalisera ses travaux.
Dans un contexte d’urgence toujours plus marqué par l’inaction environnementale et climatique, la Convention rendra ses conclusions.
Alors que nos gouvernants se sont engagés à écouter ses conclusions et mettre en œuvre les actions.

Le collectif Citoyens Pour le Climat de Grenoble vous invite à une grande Marche Climat le 1er Février 2020.
Dans l’objectif de soutenir la convention dans son action, et pour l’encourager à être ambitieuse, exigeante, et réaliste devant les mesures à prendre pour protéger notre planète.

Le 1 er Février, rejoignons nous, toujours dans une ambiance festive et déterminée.
Pour affirmer notre engagement et exiger encore et toujours des actes à la hauteur.

Evenement Facebook


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Pollution de l’air – mobilisation du 21 Janvier

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Des citoyens et citoyennes interpellent les parents d’élèves devant l’école Joseph Vallier à Grenoble sur les transports polluants et les mobilités alternatives ce mardi matin 21 janvier. 

 

Le collectif Alternatiba et ANV-COP21 a mené le 21 janvier avec Greenpeace et le Collectif contre l’A480, une mobilisation. Elle a pour but d’interpeller parents d’élève premièrement, mais aussi les candidat.e.s aux élections municipales. Une vingtaine d’activistes ont discuté avec les parents et enfants sur la thématique des transports et de la pollution de l’air. L’exemple frappant des conséquences de l’élargissement de l’A480 sur la santé des enfants a été pris. Des revendications concrètes, en parties issues du Pacte pour la Transition, sont portées afin de réduire la place de la voiture et développer les mobilités alternatives pour tous, invitant les candidat.e.s à intégrer ces mesures dans leur programme.

C’est une nouvelle mobilisation qui a eu lieu nationalement sur la  problématique des transports et de la pollution de l’air. Cette journée, organisée par le Réseau Action Climat et Alternatiba dans le cadre de la campagne Alternatives Territoriales, vise à rehausser le niveau d’ambition des programmes des candidat.e.s afin de réduire le dérèglement climatique et développer leur résilience.

 

24% des émissions de gaz à effet de serre de la Métropole de Grenoble viennent des transports

Le secteur des transports représente la première source d’émissions de gaz à effet de serre au niveau national en raison de sa forte dépendance aux énergies fossiles. En 2019, 24% des émissions de gaz à effet de serre de la Métropole de Grenoble viennent des transports. De plus, le secteur des transports est l’une des sources majeures d’émissions  de polluants atmosphériques à Grenoble 52% des NOX et 28% des Particules Fines (PM10) (source ATMO AuRA). Néfastes  pour la santé, les particules fines sont responsables de 48 000 à 67 000 décès prématurés en France chaque année (PNAS Burkette 2019).

Les communes et intercommunalités ont les compétences nécessaires en terme d’aménagement de la voirie, de développement des transports en communs et des pistes cyclables, de gestion du stationnement etc… A Grenoble la géographie nous expose tous. 92% de la population respire un air dépassant le seuil de l’OMS (10µg/m3). Mais les riverains de tous les axes routiers respirent un air significativement plus pollués comme ici.

Nous avons interpellé depuis cette école, les candidat.e.s aux élections municipales de  la métropole parce qu’elle rassemble un public particulièrement sensibles que sont les enfants. En effet, le voisinage de la Rue Ampère et de l’A480 fait de cette école une des plus polluées de la métropole. Diminuer la pollution nécessite de diminuer le trafic et l’émission par véhicule.

Des solutions existent

Nous demandons aux candidat.e.s un engagement de la Métropole à prendre toutes le mesures pour éviter toute augmentation du trafic routier.

Une limitation à 70km/h sur l’A480. Selon les études scientifiques réalisées par l’ATMO AuRA cette mesure baissera de 5% la pollution des riverains et fluidifie le trafic.

Une voie de l’A480 réservée aux transports en commun et covoiturage.  L’élargissement de l’A480 constitue une menace sanitaire directe malgré les prévisions annoncées de trafic inchangé. Cette proposition permet d’assurer que le trafic n’augmente pas, et laisser plus de place aux transports les moins polluants. Offrir une alternative de transport efficace reste le meilleur moyen de réduire le trafic automobile.

La métropole de Grenoble est classée deuxième ville de France la plus avancée dans les mesures prises pour réduire les émission des transports selon le Réseau Action Climat, Greenpeace et UNICEF. Cette place flatteuse nous engage d’autant plus à innover pour des mesures inédites. “Les communes peuvent et doivent agir, mais beaucoup reste à faire.” souligne Lorène, porte-parole du nouveau “collectif métro” portant le Pacte pour la Transition sur Grenoble. “La transition dans le secteurs des transports passe par plusieurs mesures : réduire la place des véhicules polluants et rendre les mobilités alternatives plus attractives et accessibles à tous en réservant des voies pour le covoiturage et les transports en commun sur les grands axes autoroutiers par exemple. Nous demandons aux candidat.e.s un réel engagement de la Métropole à prendre toutes le mesures pour éviter toute augmentation du trafic routier.” continue Loïc, porte-parole pour Alternatiba. Ces mesures, inspirées du Pacte pour la Transition, répondent aux enjeux posés à Grenoble et ses alentours.


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Aperotiba Mercredi 15 Janvier

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Vous avez marché, changé vos habitudes de consommation et voté pour un changement de système, sans que rien n’arrive ? Changez d’échelle, devenez acteur du changement que vous voulez voir dans le monde ! 📣

 

🎉 Mercredi 15 Janvier, nous vous invitons à un Apérotiba, l’occasion pour tous ceux qui souhaitent s’investir dans le mouvement climat à Grenoble de découvrir les différentes facettes d’un mouvement populaire et déterminé pour lutter contre le changement climatique.

Cette soirée sera l’occasion de vous présenter l’association Alternatiba Grenoble, de vous parler des projets en cours dans son ensemble et d’échanger avec des membres de l’association !

 

👉Envie d’action sur le terrain et de résistance concrète ? ANVCOP21 n’attend que toi

👉Envie de pousser les décideurs politiques à prendre des décisions plus ambitieuses? Alternatives Territoriales est fait pour toi

👉Envie de sensibiliser à la cause climatique et de promouvoir les alternatives ? Rejoins l’organisation des évènements (stand, marches,…)

 

Il y a forcément quelque chose pour toi ! 🎉


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Conférence Société Générale

Conférence pirate sur le climat organisée dans l’agence Société Générale de Grenoble Victor Hugo !

Une conférence pirate sur le climat organisée dans l’agence Société Générale de Grenoble Victor Hugo !
Un maître de conférence à l’Université Grenoble Alpes prend la parole.

Vendredi 13 décembre 2019 – Ce jour, une vingtaine d’activistes d’Action Non-Violente COP21 ont organisé une conférence pirate sur le climat à l’intérieur même de l’agence Société Générale de Grenoble Victor Hugo (qui est aussi la direction régionale Isère et Hautes-Alpes) pour dénoncer les soutiens financiers massifs de la banque au gaz de schiste et l’appeler à se désengager du projet Rio Grande LNG aux Etats-Unis. 

Alors que le gouvernement américain vient de donner son feu vert au développement du méga terminal d’exportation de gaz de schiste Rio Grande LNG au sud du Texas [1], projet pour lequel Société Générale joue actuellement un rôle clé, 19 activistes d’Action Non-Violente COP21 et des Amis de la Terre, ainsi qu’un maître de conférence à l’université Grenoble-Alpes, ont organisé une conférence pirate dans l’Agence Société Générale de Grenoble, Victor Hugo. La direction de Société Générale reste sourde aux évidences scientifiques ? Les activistes s’installent directement dans ses agences pour informer clients et employés du caractère ultra nocif du projet !

Rio Grande LNG : l’avenir de Société Générale à + 5 °C

Des banderoles où l’on pouvait lire “Oudéa – Trump : même combat contre le climat ?” et “Rio Grande LNG : l’avenir de Société Générale à + 5 °C”, un public passionné : cette conférence désobéissante et ouverte au public a permis de rappeler pourquoi la société civile française et internationale pointe du doigt les sales affaires de la banque française aux Etats-Unis.

Depuis des mois, nous interpellons par tous les moyens à notre disposition la direction de Société Générale pour qu’elle se retire du projet Rio Grande LNG, clé de voûte du développement du bassin permien aux Etats-Unis, premier bassin de gaz et pétrole de schiste du monde. L’exploitation toujours plus intensive de ce seul bassin pourrait consommer 10 % du budget carbone mondial disponible pour rester sous le seuil de 1,5 °C de réchauffement global [2]. Société Générale et son PDG Frédéric Oudéa ont le doigt sur le détonateur d’une véritable bombe climatique. Malgré tout, ils restent sourds aux constats scientifiques et appels de la société civile, préférant faire le jeu de la politique climaticide de Trump. C’est cette réalité que nous venons révéler au grand jour dans les agences de la banque, pour expliquer le véritable impact du gaz sur le dérèglement climatique, et la responsabilité de Société Générale.”
Explique Amélie, une des activistes ayant participé à cette conférence.

L’empreinte carbone de Société Générale dépasse celle de la France entière

Société Générale est l’un des principaux bailleurs de fonds de l’industrie gazière dans le monde et un leader dans le secteur de l’exportation du gaz de schiste aux Etats-Unis, dont l’exploration est, rappelons-le, interdite en France. Par ces financements massifs aux énergies fossiles, la banque compte parmi les grands pollueurs français. Selon un récent rapport des Amis de la Terre France et d’Oxfam France, l’empreinte carbone de Société Générale dépasse celle de la France entière [3].

Le directeur général de Société Générale Frédéric Oudéa s’est engagé à décider d’ici la fin 2019 s’il maintiendrait ses soutiens à Rio Grande LNG et mènerait le financement du projet. Alors que trois de ses concurrentes, BNP Paribas, Crédit Agricole et Crédit Mutuel, ont déjà confirmé qu’elles ne soutiendraient pas le projet toxique, ANV-COP21 et les Amis de la Terre appelle Société Générale à refuser d’en être l’architecte.

Pour Jérémie autre activiste,
Le choix qui s’offre à Société Générale est simple :

continuer à faire le jeu d’un président qui vient de sortir officiellement son pays de l’Accord de Paris ; ou enfin mettre des actes en face de ses beaux discours sur le climat en refusant d’armer cette bombe climatique. Il est inacceptable qu’une banque française appuie sur l’accélérateur du dérèglement climatique : non seulement la banque doit se retirer du projet, mais de plus l’Etat doit prendre des mesures pour réguler l’activité des banques et permettre notamment la fin de leurs soutiens directs et indirects à l’exploration, l’exploitation, le transport, l’export et l’import des pétroles et gaz de schiste.” 

 


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Le 2 décembre le procès de l’inaction climatique et sociale à Grenoble

Aider financièrement Alternatiba Grenoble

Tous et toutes à Grenoble le lundi 2 décembre  pour soutenir Olivier !

Après Jérémie et Michel dont le procès s’est tenu le 4 novembre (le jugement mis en délibéré sera connu le 2 décembre) c’est au tour d’Olivier d’être convoqué devant le Tribunal de Grande Instance de Grenoble lundi 2 décembre.

Il avait participé à une action de désobéissance civile non violente de décrochage de portrait présidentiel dans une mairie du Grésivaudan le 26 juin 2019.

Cette action s’inscrit dans la campagne nationale  #DécrochonsMacron qui vise à pointer l’absence de décisions courageuses du gouvernement face au péril climatique et à l’urgence sociale. Elle dénonce également la faillite de l’État à son rôle de protection de la population.
Depuis février 2019, 133 portraits ont été décrochés partout sur le territoire, et la répression s’est accélérée.
Ce procès est le onzième depuis mai 2019 sur 20 procès prévus (après ceux de Bourg-en-Bresse, Strasbourg, Lyon, Paris, Orléans (2 procès), Mulhouse, Nancy, Bonneville, Bordeaux).

Olivier encoure 5 ans de prison et 75 000€ d’amende pour “vol en réunion”
Un signe de la criminalisation croissante de nos actions non-violentes !

Ce ne sont pas les lanceurs d’alertes qu’il faut condamner mais tous ceux qui contribuent à l’augmentation des gaz à effets de serre :

Total qui est une des entreprises les plus polluantes et qui est largement exonérée de la fiscalité Carbone,

Amazon ses prix bas, ses promotions quotidiennes poussent à la surconsommation et contribuent à la hausse des émissions de CO2 en démultipliant l’extraction des ressources, les transports par bateaux, avions ou camions,

La Société Générale aujourd’hui la première banque au monde à financer l’exportation de gaz de schiste via ses soutiens aux nombreux projets de terminaux de gaz liquéfié prévus sur les côtes américaines,

et bien d’autres toujours impunis.

Au lieu de revoir sa copie en matière de climat, le gouvernement préfère s’en prendre aux activistes non-violents

Toutes ces poursuites ont un coût non négligeable, nous ne bénéficions d’aucune subventions publiques, nous faisons  encore une fois appel à vous pour nous aider si vous le pouvez (Alternatiba Grenoble étant d’intérêt général les dons sont défiscalisés).

Aider financièrement Alternatiba Grenoble


Je m'implique !